sara.. biochimiste
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Comment gérer la protection contre les maladies :

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Comment gérer la protection contre les maladies : Empty Comment gérer la protection contre les maladies :

Message  Admin Lun 14 Avr - 15:14

Pour traiter, l’agriculteur doit choisir le meilleur moment pour s’assurer une plus grande efficacité des traitements. Pour cela, il doit tenir compte :
 de l’humidité de l’air (on traite généralement quand l’humidité
est supérieure à 60 %) ;
 des conditions météorologiques (il est important qu’il ne pleuve
pas dans les premiers jours suivant le traitement) ;
 de l’état du sol (le sol ne doit pas être trop humide pour être
suffisamment portant).
De plus, l’agriculteur doit traiter lorsque cela est utile (lutte raisonnée). Pour cela, il est intéressant de compter le nombre
de foyers déclarés sur la parcelle et de comparer ce nombre au
seuil de nuisibilité défini pour la maladie ou de tenir compte des avertissements agricoles (conseils d’organismes agricoles publics ou privés).
Un agriculteur doit s’informer constamment auprès des techniciens ou en lisant des journaux spécialisés afin de gérer au mieux ses traitements et ainsi conserver son potentiel végétal.


Les moyens de lutte :

La lutte contre les maladies cryptogamiques (dues à des champignons) est importante pour obtenir une récolte abondante et de qualité.
Elle peut être systématique (traitements chaque année à titre préventif) mais elle peut également être raisonnée (traitements lorsque cela s’avère indispensable).
L’agriculteur peut également limiter le développement des maladies en raisonnant la rotation des cultures sur ses parcelles : une parcelle sur laquelle on sème du blé chaque année sera plus souvent touchée par les champignons transmis d’une année sur l’autre par les résidus de cultures.

Le raisonnement des rotations fait partie de ce qu’on appelle
la lutte culturale.

1. la lutte agronomique :

Le meilleur moyen de lutte est l’utilisation de variétés résistantes.
En l’absence de celle-ci, certaines techniques cultures sont recommandées pour restreindre le potentiel infectieux des maladies dont l’agent causal se conserve dans les chaumes : la tache auréolée et la septoriose.

Des labours profonds enfouissent le champignon a une profondeur ou il lui est impossible d’infecter les feuilles. Ne trouvant pas accès à son hôte, il dépérit. Il subit aussi le même sort par les rotations des cultures.

Enfin, l’incinération des chaumes est aussi un moyen de restriction du potentiel infectieux car elle élimine le parasite.

Ces cas ne peuvent pas s’appliquer aux rouilles.

La diminution de ce potentiel n’est qu’une lutte partielle et devra être suivi par un traitement chimique dés l’apparition de la maladie.

2. la lutte chimique :

Elle a pour but d’éviter la maladie (traitement préventif) ou de stopper (traitement curatif). Elle doit être raisonnée en tenant compte de la période de traitement, du produit utilisé, de la dose à appliquer, du spectre d’action de la matière active et de la période de couverture (rémanence). Il faudrait noter que toute rémanence est dépendante de la pression de la maladie, de la variété, des conditions climatiques et d’autres facteurs. Quelques soit le produit systémique utilisé, l’agriculteur doit inspecter ses champs a partie de 15 jours après le traitement. L’inspection des champs devrait être une opération routinière avant et après les traitements.


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